Ces dernières années, de nombreux courants bien-être nous sont parvenus des pays Scandinaves. Et si nous vous parlions du Lagom ?

Le Lagom ne se résume pas à une simple pratique : cette méthode touche tous les pans du quotidien.

 

Les origines

On doit le lagom aux Vikings. Ces grands explorateurs n’hésitaient pas à fendre les mers pour découvrir de nouvelles terres, s’approprier des richesses, etc. Aussi, lorsqu’ils embarquaient, ils le faisaient pour plusieurs mois. Les Vikings devaient alors embarquer ce dont ils auraient besoin, pour ne pas manquer, sans pour autant surcharger le navire avec l’inutile.

Le lagom implique aussi le partage : lorsqu’un gobelet de bière passait entre les mains, chacun en buvait une gorgée. Assez pour étancher la soif, pas trop pour ne pas priver ses compagnons.

 

Le Lagom, un art de vivre   

On ne peut traduire ce terme (qu’on prononce « lagrom »). En revanche, on peut lui donner cette signification : « ni trop ni trop peu ». Un principe qui doit régir toutes les sphères.

Avec cette technique, vous devez trouver le juste milieu, le point d’équilibre, entre l’excès et la restriction. Vos besoins vitaux sont comblés, mais vous réfrénez certains désirs (sans pour autant les taire).

Attention : le lagom ne vous fait pas tourner le dos au confort moderne. Au contraire même puisque, selon ses adeptes, il faut avoir un certain niveau de vie pour le pratiquer en toute sérénité. Impossible de « penser lagom » en ayant faim ou soif, ou en vivant dehors. Le lagom n’est pas dans le manque. Rassurez-vous : on ne le trouve pas non plus dans la villa de Paris Hilton…

 

L’harmonie du lagom

La notion d’équilibre représente la clef du lagom. En voici quelques exemples :

Le travail aide à vivre, mais on ne doit pas vivre pour travailler. On fait attention à équilibrer vie privée et vie professionnelle, de façon à ce que l’une n’empiète pas sur l’autre. Et une fois qu’on a quitté le bureau (pas trop tard), on prend du temps pour nos proches et pour soi.

On ne doit acheter que le nécessaire. On laisse le superflu de côté. Amasser, entasser, ne rime à rien. Mieux vaut avoir moins, mais aimer ce qu’on a. Dix pulls noirs en laine ne servent pas. Autant en acheter un seul, peut-être même d’une qualité supérieure, et le mettre.

Côté déco, on choisit le confort et on rejette le clinquant. On veille à conserver ce qui nous est nécessaire, aussi bien en comblant nos besoins qu’en nous offrant un environnement apaisant pour prendre soin de nous. Un joli plaid pour avoir chaud sur le canapé ? Oui. Les trente-six collections de porcelaine et objets miniatures ? Pas nécessaire. Pour vous aider à choisir, faites une liste : si vous déménagiez, de quels objets ne pourriez-vous pas vous passer ? Et côté bonus du désencombrement : quel gain de temps dans la corvée d’époussetage… (Si vous désencombrez, n’oubliez pas : donner plutôt que jeter.)

On peut étendre cette façon de voir à nos relations. Plutôt que de les multiplier, de façon assez superficielle, autant nous concentrer sur ceux qui comptent vraiment. Avoir un cercle plus restreint mais dans lequel on se sent vraiment en confiance, avec qui on aime parler, manger, et tout simplement partager.

A vous désormais d’étendre le lagom à différents pans de votre quotidien…

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