Durant les vacances, retrouvez nos coups de cœur littéraires avec notre série « Un roman d’été ».
Pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre (et rentrent dans toutes les valises…), nous mettrons uniquement en valeur les formats poche. Cette semaine, nous commençons par Virginie Grimaldi et son livre, Tu comprendras quand tu seras plus grande.
Julia, psychologue trentenaire, plaque tout pour retourner sur la côte basque d’où elle est originaire….
Elle espère ainsi pouvoir se reconstruire après certaines épreuves de la vie. En arrivant sur son nouveau lieu de travail (et de vie), une maison de retraite, Julia est perplexe et réticente. Et si elle avait encore fait une erreur ? Mais les pensionnaires hauts en couleur vont lui redonner foi en l’existence. Julia souhaitait apporter ses connaissances aux retraités, mais c’est elle qui va recevoir une belle leçon de vie…
« D’hier, il ne faut garder que le positif. De demain, il ne faut rien attendre. »
Si dans son deuxième roman comme dans son premier, l’auteur nous fait suivre les pérégrinations d’une femme en quête d’elle-même, l’univers change du tout au tout…
La maison de retraite n’est pas décrite comme un mouroir, mais comme un véritable lieu de vie. Humour, amour, amitié… Parce que ces membres du cinquième âge connaissent la valeur du passé, ils ne perdent plus une minute du présent.
« C’est cela, le secret : se demander si l’enfant que nous avons été serait fier de nous. Je ne suis plus à l’âge des projets, mais à celui des bilans. Lorsque je regarde tous ces sourires autour de moi, ceux des personnes chères à mon cœur, je n’ai aucun regret. Je sais que j’ai fait les bons choix. »
En lisant ce livre, on ne peut que penser à l’un des personnages sexagénaire du premier livre de l’auteur Le Premier jour du reste de ma vie qui, elle aussi, ne voulait plus continuer à se perdre dans une routine quotidienne, laquelle affadissait les moments autrefois chéris.
Avec Tu comprendras quand tu seras plus grande, Virginie Grimaldi nous offre des portraits truculents, d’une incroyable sagacité.
La sagesse des anciens, l’intrépidité de la jeunesse, les caractères sont décrits avec finesse, donnant vie aux personnages. On ne peut que se demander si certains aïeux bien-aimés ne sont pas aux côtés, ou dans les pensées, de l’écrivain…
En arrivant aux dernières pages, on se doute de la fin… Ou plutôt on l’imagine, car l’auteur nous surprend par un revirement inattendu. Un livre à dévorer !
Virginie Grimaldi, Tu comprendras quand tu seras plus grande, Le Livre de Poche, 2017, 480 pages, 8.20 €
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