Plutôt que de rester assis devant un écran, pourquoi ne pas assister à un spectacle Nature ? Ressourcez-vous en prenant quelques instants à observer ce qui vole. Premier tour d’horizon avec la Mésange charbonnière.

 

Identification

Vivant en moyenne 15 ans, cette mésange est la plus grande de nos contrées, mesurant 14 cm pour un poids compris entre 16 et 21g.

Vous pouvez facilement l’identifier :

  • sa tête arbore un noir bleuté et un triangle blanc sur ses joues ;
  • une bande noire sépare son ventre jaune en son milieu ;
  • elle est habillée d’un manteau bleu-vert ;
  • sa queue et le bout de ses ailes sont bleus, striés de raies blanches et noires.

Savez-vous que… ? Les ailes courtes de la Mésange charbonnière lui confèrent une grande agilité.

A l’œil nu, impossible de différencier le mâle de la femelle car les deux sexes sont identiques. Mais vous pourrez peut-être repérer le « petit jeune » : si ses couleurs sont les mêmes que celles de l’adulte, elles sont néanmoins plus ternes.

 

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© Pierre-Victorien COMPAGNON

Où la trouver ?

Présente de l’Europe, jusqu’aux confins de la Sibérie, on peut également la rencontrer en Afrique du Nord ainsi qu’au Moyen et Proche Orient.

Savez-vous que… ? Certaines sous-espèces sont observables au Japon et en Asie du Sud.

La Mésange charbonnière vit jusqu’à 2000 mètres environ. Elle fréquente les bois (chênaie de préférence, mais aussi les forêts de conifères), mais habituée à l’homme, elle visite régulièrement les vergers, jardins, parcs, bosquets, et même les trous dans les murs.

 

Nidification

Si on la retrouve généralement dans les perchoirs naturels, elle ne dédaigne pas occuper un trou d’arbre ou de muraille, une boîte aux lettres ou encore un vieux nid abandonné par une autre espèce (comme celui d’un merle).

Construit par le couple, le nid est composé d’un amas de feuilles, d’herbes et de mousse. Le même nid pouvant être occupé plusieurs fois, il sera donc composé de plusieurs couches de végétaux successives.

Il y a généralement deux pontes par an (entre avril et juin), chacune contenant de 8 à 15 œufs ! Ceux-ci (blancs tachetés de brun) sont couvés une petite quinzaine de jours. A cela s’ajoutent encore trois semaines pour que les oisillons soient assez grands et prennent leur indépendance. Même s’ils apprennent à voler, les parents les nourrissent encore.

 

Que mange-t-elle ?

Durant la belle saison, la mésange charbonnière a un régime insectivore, comme tous ses congénères de la famille des mésanges.

En hiver, elle se nourrira de graines, fruits, baies, etc. Elle est également coutumière des mangeoires, puisque vous la verrez faire des allers-retours avec une graine de tournesol dans le bec qu’elle cassera à grand coup de bec en la tenant entre ses pattes. Mais ne pensez pas qu’elle est difficile, puisqu’elle sait aussi se contenter d’autres fruits secs (comme les noisettes ou les noix) ou de boules de graisse végétale.

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