Le thé est la deuxième boisson la plus consommée au monde. Pourtant, devant le nombre de marques et de variétés présentes sur le marché, on hésite souvent…

Nous l’avons déjà vu, le thé possède de nombreuses vertus. Mais lequel choisir ? Voici notre guide pour vous conseiller au mieux.

 

Thé blanc, thé vert, thé bleu, thé noir… Quelles différences ?

Même si leurs noms diffèrent, tous proviennent de la même plante, le Camellia sinensis. En réalité, seule la fermentation des feuilles après récolte diffère.

Savez-vous que… ? Pour bénéficier de ses effets bénéfiques sur la santé, il doit se consommer « pur ». C’est-à-dire sans sucre, lait, citron. De plus, il doit se préparer avec une eau peu calcaire.

Et le rooibos, alors ? Même si on l’appelle thé rouge, il ne provient pas du théier mais d’un arbrisseau du même nom originaire d’Afrique du Sud (nom latin Aspalathus linearis).

 

Le thé blanc : Subtilité, délicatesse

On réalise sur les feuilles fraîches deux opérations naturelles : flétrissage et séchage. Les feuilles sèches sont blanches, plus ou moins duveteuses, avec parfois une forme d’aiguilles de sapin (allongées).

 

Le thé vert : Fraîcheur

Il donne une boisson non fermentée. On inactive les enzymes grâce à de la vapeur d’eau sous pression, puis on les sèche.

 

Thé bleu ou oolong ou wulong : Aromatique, doux

Ici, les feuilles sont semi-fermentées et roulées (comme des perles). L’oxydation est légère, le plaçant à mi-chemin entre thés vert et noir. (Oolong est un terme chinois qui signifie « Dragon noir ».)

 

Le Thé noir : Caractère

Il donne une boisson fermentée. On entrepose des feuilles fraîches jusqu’à ce qu’elles flétrissent à l’air libre. Ensuite roulées, on met en contact les sucs avec des enzymes, la fermentation et l’oxydation débutent. Les oxydases transforment les catéchines en phlobaphènes, permettant aux principes aromatiques de se développer. Enfin, on torréfie puis on sèche les feuilles.

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La vision de la médecine traditionnelle chinoise

En MTC, chaque thé a son importance. Le choix ne se fait pas tant selon le goût que vis-à-vis des vertus énergétiques de chacun. Le thé noir réchauffe, de nature Yang. Pour cette raison, on doit surtout le consommer en hiver. Le thé vert rafraîchit, de nature Yin. On le boit alors en été. En revanche, le thé bleu (oolong ou wulong) peut se consommer quelle que soit la saison, la température ou le moment de la journée.

On distingue également trois effets différents, selon que l’on replonge le même thé dans de l’eau :

  • La première eau étanche la soif
  • La deuxième est pour le goût
  • La troisième agit comme un médicament

 

Que trouve-t-on d’autre dans sa tasse de thé ?

Le thé en contact avec l’eau libère 500 molécules ! Et quand on parle de molécules, on considère vraiment toutes les molécules… Et donc aussi les pesticides et les herbicides (comme le glyphosate), ainsi que les répulsifs.

Dans l’étude menée par UFC Que Choisir en 2018, sur 16 échantillons étudiés de thé vert, on en comptait seulement 3 exempts de pesticides !  Il ressort que la pollution contamine également les thés bio… Et même si les doses relevées sont toutes autorisées en France (donc dans les seuils légaux), la plupart des consommateurs préféreraient se passer de ce genre de substances…

Et que penser des thés sans théine ? Comme pour le café, soyez vigilant(e) quant au mode d’extraction de la théine (ou de la caféine) ! Certains utilisent de l’eau… d’autre un solvant chloré (chloroforme, trichloréthylène et dichlorométhane).

 

Alors, comment éviter les pesticides ?

En premier lieu, privilégiez un thé japonais. Alors oui, les taux d’irradiation pour les thés japonais ne sont pas mesurés. Mais on a observé que la majorité des thés chinois contenaient des taux élevés de résidus de pesticides et d’herbicides.

Un autre conseil à retenir ? Ne choisissez pas les thés premier prix (même de marque très connue). Provenant majoritairement du Kenya et de Chine, ils contiennent des taux importants en résidus en pesticides. Mieux vaut donc vous orienter vers ceux provenant d’une grande maison. Car même sans label bio, ils possèdent les taux les plus bas de polluants.

Savez-vous que… ? Les meilleurs thés sont composés de feuilles entières, et non de poudre de feuilles. D’où l’intérêt de choisir des thés en vrac et non en sachets individuels.

Pour un thé de qualité, on ne prélève que les plus jeunes pousses. Certaines fois, que les bourgeons. D’autres les bourgeons et les toutes premières feuilles.

Une dernière recommandation ? On n’y pense pas souvent, mais on oublie le sachet de thé en lui-même… A votre avis, de quoi est-il composé ? Quel est le mode de culture ? Et donc vous comprenez qu’un sachet contaminé, va également contaminer votre tasse… Optez alors pour les feuilles en vrac ! Non seulement qualitativement meilleur (des feuilles entières, et non de la poudre), il vous évite une énième ingestion de polluants. Et en plus, c’est zéro déchet… !

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