Avec « Esprits de Nature », les éditions Plume de Carotte signent une collection de recueils sur la nature chez les écrivains de renom.
La nature occupe souvent une place importante dans la littérature
Dans la grande littérature, elle est essentielle. Il faut lire les grands auteurs du XIX° siècle pour se rendre compte à quel point elle est plus qu’un décor, c’est presque une personne. Chez les grands Russes, Tchekhov et Tolstoï par exemple, elle est omniprésente, tellement irradiante que l’âme des acteurs en est saisie, parfois transformée. La comparaison vaut aussi chez les auteurs anglo-saxons du XIX° siècle : pensons aux sœurs Brontë, à David Thoreau, à Jack London et à tant d’autres.
Esprits de nature, une collection pour célébrer la symbiose entre l’homme et la nature
Pour permettre d’apprécier encore un peu plus la symbiose qui unit l’homme à la nature, les Éditions Plume de Carotte ont eu l’excellente idée de composer des petits ouvrages rassemblant des extraits d’ouvrages d’écrivains ayant eu à cœur de magnifier la nature et le spectacle qu’elle offre. Deux volumes de la toute nouvelle collection « Esprits de nature » éclairent de façon particulière la manière dont Robert-Louis Stevenson et Rudyard Kipling parlaient de la nature en un temps où, sur les mappemondes, bien des lieux, bien des contrées – en blanc sur les cartes – n’avaient jamais été explorés, une époque où la terre ne ressemblait pas au grand village qu’elle est devenue.
Dans l’ouvrage consacré à l’œuvre de Stevenson – Arpenter la terre et sonder la nature –, on ne sera pas surpris de rencontrer de larges extraits de L’Ile aux trésors ou de Catriona, chefs-d’œuvre du naturalisme anglo-saxon. Quant au volume consacré à Kipling, Enfant de nature, des extraits de nouvelles ou d’œuvres majeures comme Le livre de la jungle ou Kim révèlent à quel point certains écrivains du XIX° siècle étaient d’extraordinaires voyageurs et explorateurs. Chez eux, qu’elle soit domptée ou sauvage, la nature ne se livre jamais totalement ; elle s’inscrit dans une continuité dans laquelle l’homme est prié de s’inscrire, et seulement cela. Mention spéciale aux traducteurs de ces œuvres, souvent de parfaits inconnus, qui ont su traduire les classiques sans les trahir.
Robert-Louis Stevenson, Arpenter la terre et sonder la nature, Plume de Carotte, 2018, 123 pages, 9.90 €
Rudyard Kipling, Enfant de nature, Plume de Carotte, 2018, 123 pages, 9.90 €
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