Besoin d’une lecture douce le temps de vous offrir une pause ?
Nous vous proposons de découvrir Le Tourbillon de la vie, dernier roman de l’écrivain Aurélie Valognes.
Le Tourbillon de la vie en résumé
Ces grandes vacances, Louis a le bonheur de les passer chez son grand-père Arthur. Les baignades à la mer, la dégustation de glaces sur la plage, les parties de pêche… Cet été a tout pour s’avérer des plus idylliques ! Mais les soixante années qui séparent Louis et Arthur ne se devinent pas qu’au bout des doigts fripés de l’aïeul. La mémoire compte, d’autant plus quand elle commence à s’échapper…
« En fin de compte, je crois qu’on est ratatouillé par la vie… […] Non, comme je dis, « ratatouillé », reprend Louis après avoir englouti sa fourchette. Découpé, mélangé, évaporé, sucré, cramé un peu (ou beaucoup) dans le fond (enfin, ça dépend des gens) et on finit complètement transformé, différent de celui qu’on était avant. » (page 182)
Heureusement, le petit Louis est présent pour épauler son grand-père. Élève attentif, il demande également à ce que son grand-père lui apprenne à jouer, lui qui a été un grand comédien. Ainsi, ils seront deux acteurs pour contrer les vicissitudes de la vie, pour que rien ne change, pour que la maladie n’emporte pas le présent.
Un dialogue entre souvenirs et présent
Dans Le Tourbillon de la vie, ne vous attendez pas à un roman plein de rebondissements et d’intrigues. C’est une petite douceur qu’on découvre sur une chaise longue, bercé(e) par le vent dans les branches d’un pin.
« — Tu sais, plus on raconte un souvenir, plus on le transforme. […] Ce qui m’ennuie quand même, c’est qu’à la fin on ne distingue plus la vérité. Le souvenir est devenu différent de la réalité.
— Et alors ? Moi, ça me va de ne garder que le plus beau des deux… » (page 183)
La majeure partie du roman se déroule le temps d’un été. Un dialogue entre un enfant et un ancien. Entre le passé et le présent. Pour mieux se rappeler et surtout, ne rien oublier. Ou le moins possible.
« Aujourd’hui, j’ai perdu quelque chose de précieux, quelque chose de joli : j’ai perdu ton sourire, Louis, et ton innocence aussi. » (page 214)
Comme toujours, Aurélie Valognes saura vous cueillir grâce à ses jolies phrases, empreintes de la poésie de l’innocence…
Aurélie Valognes, Le Tourbillon de la vie, Fayard, 288 pages, 18.90€
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